Help ! Indicateurs bioclimatiques, stress hydrique et changement climatique
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Bonjour à tous,
Afin d’étudier l’effet possible du changement climatique futur sur l’approvisionnement en eau des zones humides de la Nièvre, j’ai modélisé le bilan hydrique à l’horizon 2050 et 2070 du bassin versant d’une zone humide (site pilote).
Les résultats permettant d’anticiper un éventuel changement de dynamique dans le fonctionnement de la zone humide sont les suivants :
- Le volume ou lame d'eau écoulée vers la zone humide.
- Le profil de remplissage de la réserve utile des sols du bassin versant permettant de caractériser le stress hydrique. Exemple sur le graphique suivant.
Ces données sont calculées au pas de temps journalier et sont donc également interprétable au pas de temps mensuel ou annuel.Caractérisation du stress hydrique Afin d’aller plus loin dans l’interprétation, je suis à la recherche d’indicateurs permettant de relier la modification du régime hydrologique d’un bassin versant et le risque (ou danger) encouru par la zone humide en aval ?
Vu d’ici je peux imaginer plusieurs types d’indicateurs modélisables:
- Des seuils comme une intensité ou une durée de stress hydrique à ne pas dépasser, ou encore un volume d’eau annuel minimal pour garantir le maintient de la zone humide, ou une liste de seuils avec des niveaux de risques: sans danger, risque probable, risque important, …- Des indices impliquant plusieurs variables, par exemple la durée du stress hydrique et un score attribué aux types d’habitats/communautés végétales présentes sur site.
- Des analyses fréquentielles : Si la période de stress hydrique commence avant le 1er Juin plus d’une année sur deux pendant 30 ans, le risque est considéré comme important.
Si vous avez connaissance de références, de personnes-ressources ou des idées d’indicateurs mobilisables, je vous en serais reconnaissant.Merci à vous,
Bonne journée !
Renan Lehuédé -
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Bonjour Gaëtan,
J'utilise le modèle Biljou ! Il est plus complet que le modèle de Jacquart & Choisnel que j'utilise pour les parcelles de cultures/prairies puisque Biljou n'est adapté qu'aux parcelles forestières. Je m'interroge quand même sur la pertinence de certaines données d'entrée comme la profondeur de sol (il y a déjà la RU) et le pourcentage de racines par horizons du sol…
Pour les sols de la zone humide en elle-même il ne sont pas vraiment déterminant pour cette modélisation puisque la surface qu'ils représentent par rapport au bassin versant est presque négligeable (<1%) et l'objet d'étude est bien le bassin versant dans son intégralité. Mais merci de le rappeler, c'est effectivement une information que je doit garder en tête s'il s'agit à un moment de modéliser la réponse de la zone humide au stress hydrique.
J'ai regardé les données de Météo-France, pas le modèle Aurelhy en particulier mais le dernier modèle sur la plateforme DRIAS : ALADIN. Sur la zone que j'étudie, la corrélation entre le climat passé réel (stations météos) et les données passées simulées, des moyennes mensuelles sur 30 ans de pluviométrie, est vraiment mauvaise... (Cf graphique). C'est sensé être représentatif de la capacité prédictive du modèle.
Données simulées en ordonnées / Données réelles en abscisses Comme je travaille en Bourgogne, j'ai pu profité de l'effort de recherche qu'il y a eu ici pour régionaliser les données climatiques. Ce n'est toujours pas parfait mais quand même nettement mieux (R² d'environ 0,5).
Renan Lehuédé